kam
Une carte inversée de la résistance
Le projet kam est une réflexion sur les mémoires contemporaines de la résistance au temps de la Postcolonie. Les mémoires dont il question sont celles qui opposent les armes de la résistance et de la connaissance au « gouffre de l’esclavage » selon les paroles de l’écrivain français Edouard Glissant. Le projet Kam prend la forme d’un archipel photographique à travers le monde atlantique et méditerranéen, s’inscrivant dans différents territoires d'Afrique de l'Ouest, d'Europe, des Caraïbes et des Amériques.
La résistance à l'esclavage et au colonialisme est ici proposée non pas comme un « sujet » photographique mais comme une possible grille de lecture pour aborder des pratiques de résistance contemporaines qui habitent et vivent depuis la marge. Le projet KAM souhaite dévoiler les liens symboliques, politiques et historiques qui relient ces pratiques « dissidentes », en nous offrant un contre-récit photographique possible pour penser les enjeux contemporains de la modernité.
Bien qu’elles aient été élaborées dans la période coloniale et « qui ne peuvent jamais se situer en dehors de ce à quoi ils s’opposent et tentent de résister »[1], ces pratiques ne se réduisent pas, pour autant, à une simple réaction « passive » au système. Il s’agit bien des créations libres et souveraines. Le projet kam souhaite donner à voir par l’image photographique comment elles ont permis de (re)composer des généalogies interrompues, de fédérer des communautés afro-descendantes qui ont produit des formes et des savoirs propres, des constructions identitaires complexes dans lesquelles on performe la mémoire, mais aussi le genre, la classe et la race.
Ici la photographie nous interroge non seulement sur la présence de ces pratiques et récits minorés mais également sur le consensus autour de leur marginalisation, parfois, jusqu’à leur effacement au sein du discours dominant, en posant la question fondamentale de comment se fabrique le consentement à leur oubli. La mémoire et l’oubli sont les termes inversés d’un discours sur le même passé, celui l’esclavage ou du colonialisme. Ce qui change véritablement est le lieu d’où on parle et à partir duquel on produit ce discours. Raison pour laquelle, il m’est paru indispensable questionner également les pratiques mémorielles qui, à l’envers, ont encouragé et encouragent leur invisibilation, la manière dont des élites ou des groupes dominants ont construit leur rapport au passé sur l’impensé de l’esclavage, du colonialisme et de nombreuses luttes à celui-ci [2].
C’est à partir de ce prisme que j’ai construit, au fil des années, un archipel mémoriel, en souhaitant montrer la manière dont ces pratiques ont participé et participent à la fois de la construction d’un contre-discours, de mémoires de résistances familiales ou collectives, mais également de la (de)construction des catégories de genre, des catégories raciales et des catégories de classe. Je propose d’appréhender ces pratiques de résistance par ce prisme intersectionnel et queer qui me semble le plus adapté pour restituer les multiples forces qui les traversent.
A cet égard, l’enjeu du projet kam est politique : ce projet souhaite montrer et rendre visible un réseau existant des récits « dissidents » liés, reliés et interconnectés, qui nous appellent aujourd’hui à un décentrement du regard, comme condition préalable pour penser un nouveau rapport à Soi et aux Autres.
Dans cette perspective, la photographie se veut un outil possible de lutte pour l’émancipation des vies minoritaires, contribuant au processus de leur visibilisation et reconnaissance, à la fois à l’intérieur du champ stratégique (le monde des institutions et des cultures savantes) mais aussi au sein d’espaces alternatives d’énonciation produits par les communautés elles-mêmes.
Depuis 2020, le projet kam s'inscrit dans le cadre d’une recherche doctorale au sein de la Graduate School of Humanities (Uni Paris-Cergy – Ensapc) qui porte sur les usages de la photographie contemporaine pour appréhender les mémoires des corps subalternes.
[1] ERIBON Didier, 2012, Réflexions sur la Question gay, Paris, Flammarion, coll. « Champs Essais », p 12.
[2] Voir la série Casta, la série Bundles of Wood et la série Binidittu au sein du projet Kam.
La résistance à l'esclavage et au colonialisme est ici proposée non pas comme un « sujet » photographique mais comme une possible grille de lecture pour aborder des pratiques de résistance contemporaines qui habitent et vivent depuis la marge. Le projet KAM souhaite dévoiler les liens symboliques, politiques et historiques qui relient ces pratiques « dissidentes », en nous offrant un contre-récit photographique possible pour penser les enjeux contemporains de la modernité.
Bien qu’elles aient été élaborées dans la période coloniale et « qui ne peuvent jamais se situer en dehors de ce à quoi ils s’opposent et tentent de résister »[1], ces pratiques ne se réduisent pas, pour autant, à une simple réaction « passive » au système. Il s’agit bien des créations libres et souveraines. Le projet kam souhaite donner à voir par l’image photographique comment elles ont permis de (re)composer des généalogies interrompues, de fédérer des communautés afro-descendantes qui ont produit des formes et des savoirs propres, des constructions identitaires complexes dans lesquelles on performe la mémoire, mais aussi le genre, la classe et la race.
Ici la photographie nous interroge non seulement sur la présence de ces pratiques et récits minorés mais également sur le consensus autour de leur marginalisation, parfois, jusqu’à leur effacement au sein du discours dominant, en posant la question fondamentale de comment se fabrique le consentement à leur oubli. La mémoire et l’oubli sont les termes inversés d’un discours sur le même passé, celui l’esclavage ou du colonialisme. Ce qui change véritablement est le lieu d’où on parle et à partir duquel on produit ce discours. Raison pour laquelle, il m’est paru indispensable questionner également les pratiques mémorielles qui, à l’envers, ont encouragé et encouragent leur invisibilation, la manière dont des élites ou des groupes dominants ont construit leur rapport au passé sur l’impensé de l’esclavage, du colonialisme et de nombreuses luttes à celui-ci [2].
C’est à partir de ce prisme que j’ai construit, au fil des années, un archipel mémoriel, en souhaitant montrer la manière dont ces pratiques ont participé et participent à la fois de la construction d’un contre-discours, de mémoires de résistances familiales ou collectives, mais également de la (de)construction des catégories de genre, des catégories raciales et des catégories de classe. Je propose d’appréhender ces pratiques de résistance par ce prisme intersectionnel et queer qui me semble le plus adapté pour restituer les multiples forces qui les traversent.
A cet égard, l’enjeu du projet kam est politique : ce projet souhaite montrer et rendre visible un réseau existant des récits « dissidents » liés, reliés et interconnectés, qui nous appellent aujourd’hui à un décentrement du regard, comme condition préalable pour penser un nouveau rapport à Soi et aux Autres.
Dans cette perspective, la photographie se veut un outil possible de lutte pour l’émancipation des vies minoritaires, contribuant au processus de leur visibilisation et reconnaissance, à la fois à l’intérieur du champ stratégique (le monde des institutions et des cultures savantes) mais aussi au sein d’espaces alternatives d’énonciation produits par les communautés elles-mêmes.
Depuis 2020, le projet kam s'inscrit dans le cadre d’une recherche doctorale au sein de la Graduate School of Humanities (Uni Paris-Cergy – Ensapc) qui porte sur les usages de la photographie contemporaine pour appréhender les mémoires des corps subalternes.
[1] ERIBON Didier, 2012, Réflexions sur la Question gay, Paris, Flammarion, coll. « Champs Essais », p 12.
[2] Voir la série Casta, la série Bundles of Wood et la série Binidittu au sein du projet Kam.
Revue de presse
Soutenir
A ce jour, le projet en cours KAM a été soutenu par des résidences d’artistes, des parutions dans la presse, des conférences, des expositions et des donations. Tout forme d’aide collectif ou individuel à la production ou à la diffusion du projet est très important pour l’avancement de la recherche. Vous pouvez devenir partenaire et soutenir le projet KAM de différentes manières. Pour toute information complémentaire, écrivez à: contact@nicolalocalzo.com
Unesco, Fondation Fokal, Fondation zinsou, Fondation Joan Mitchell, Fonds de dotation Buchet-Ponsoye, Dominique Fiat, La Balsa Arte, Luz, Afrique in Visu, La Tête dans les Images, CPMHE, Ministère des Outre-Mer, Tropenmuseum, LightWork, Lagosphoto, Portrait(s), Region Guadeloupe, Bnf, Archivi Alinari, Vogue Italia, Internazionale, Le Monde, Lille3000, Macaal, Château des Ducs de Brétagne, Aides.
Unesco, Fondation Fokal, Fondation zinsou, Fondation Joan Mitchell, Fonds de dotation Buchet-Ponsoye, Dominique Fiat, La Balsa Arte, Luz, Afrique in Visu, La Tête dans les Images, CPMHE, Ministère des Outre-Mer, Tropenmuseum, LightWork, Lagosphoto, Portrait(s), Region Guadeloupe, Bnf, Archivi Alinari, Vogue Italia, Internazionale, Le Monde, Lille3000, Macaal, Château des Ducs de Brétagne, Aides.
Bibliographie
DHOTEL Gérard, Esclavage ancien et moderne, Editions Milan, 2004.
DORIGNY Marcel et GAINOT Bernard, Atlas des esclavages, Traites, sociétés coloniales, abolitions de l’Antiquité à nos jours, Editions Autrement, 2006.
GIARD Mathilde, L’esclavage de l’Antiquité à nos jours, Castor Poche-Flammarion, 2007.
Le Code noir et autres textes de lois sur l’esclavage, Editions Sépia, 2006.
PETRE-GRENOUILLEAU Olivier, Les traites négrières, La Documentation Française, 2004.
SAUGERA Eric, La traite des Noirs en 30 questions, Geste Editions, 1998.
THELIER Gérard, Le grand livre de l’esclavage : Des résistances et de l’abolition, Orphie, 2010.
BLANCPAIN F., La colonie française de Saint-Domingue, Karthala, 2004.
CAUNA Jacques de, Au temps des îles à sucre, histoire d’une plantation de Saint-Domingue au XVIIIe siècle, Karthala, 1987.
COHEN William.B., Français et Africains – Les Noirs dans le regard des Blancs, 1530-1880, Gallimard, 1981.
COLLECTIF, Les Anneaux de la Mémoire, Catalogue de l’exposition, Nantes, décembre 1992-mai 1994.
DAGET Serge, De la traite à l’esclavage, du XVe au XVIIIe siècle, actes du colloque de Nantes, 1985, Centre d’étude du monde atlantique, Nantes, Société française d’histoire d’outre-mer, 2 vol., Paris, 1988.
DAGET Serge, Répertoire des expéditions négrières françaises à la traite illégale, 1814-1850, Centre de recherche sur l’histoire du monde atlantique, Nantes, 1988.
FILLIOT J.-M., La traite des esclaves vers les Mascareignes au XVIIIe siècle, ORSTOM, 1974.
FUMA S., L’esclavagisme à la Réunion, 1794-1848, L’Harmattan, 1992.
GASTON-MARTIN, Nantes au XVIIIe siècle – L’ère des négriers, réédition Karthala, 1993.
GLISSANT ÉDOUARD, Mémoires des ésclavages, Hors série Connaissance, Gallimard, 2007
GLISSANT ÉDOUARD, Le Discours antillais, Paris, Editions du Seuil, 1981
GLISSANT ÉDOUARD, Poétique de la Relation, Paris, Gallimard, 1990
GUILLET Bertrand, La Marie-Séraphique navire négrier, Editions Memo
Guide des sources de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions, La documentation françaises, 2007.
HURBON L., L’insurrection des esclaves de Saint-Domingue (22 – 23 août 1791), Karthala, 2000.
MBEMBE Achille, Critique de la raison nègre, Paris, Éditions La Découverte, 2013
MBEMBE Achille, Sortir de la grande nuit : Essai sur l'Afrique décolonisée, Paris, Éditions La DécouvertE, 2010,
MEILLASSOUX Claude, L’esclavage en Afrique précoloniale, Editions F. Maspero, Paris, 1975.
METTAS J., Répertoire des expéditions négrières françaises au XVIIIe siècle, Société Française d’histoire d’outre-mer, 1978.
MEYER Jean, L’armement nantais dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, École Pratique des Hautes Études, SEVPEN, 1969.
MOULIER BOUTANG Yann, De l’esclavage au salariat. Economie historique du salariat bridé, Paris, Presses Universitaires de France, 1998.
PETRE-GRENOUILLEAU Olivier, Les traites négrières, Editions Gallimard, 2004.
QUENUM Alphonse, Les Eglises chrétiennes et la traite atlantique du XVe au XIXe siècle, Paris, Editions Karthala, 1993.
REGENT Frédéric, La France et ses esclaves, de la colonisation aux abolitions (1620-1848), Editions Grasset et Fasquelle, 2007.
SALA-MOLINS Louis, Le code noir ou le calvaire de Canaan, PUF, 1987.
VERGES Françoise, La mémoire enchaînée : Questions sur l’esclavage, Hachette Littératures, 2008.
CRAFTS Hannah, Autobiographie d’une esclave, Payot, 2007
DOUGLASS Frederick, Mémoire d’un esclave, Lux Canada, 2007.
EQUIANO Olaudah, Ma véridique histoire : Africain, esclave en Amérique, homme libre, Marcure de France, 2008.
PRINCE Mary, The History of Mary Prince, A West Indian Slave Narrative, Dover Publications, 2004.
DAGET Serge, La traite des Noirs. Bastilles négrières et velléités abolitionnistes, Editions Ouest-France Université, 1990.
DAGET Serge, La répression de la traite des Noirs au XIXe siècle. L’action des croisières françaises sur les côtes occidentales de l’Afrique (1817-1850),Paris, Editions Karthala,1997.
DORIGNY Marcel et GAINOT Bernard, La Société des Amis des noirs, 1788-1799. Contribution à l’histoire de l’abolition de l’esclavage, Paris, Editions de l’Unesco, 1998.
ELTIS David et WALVIN James, The Abolition of the Atlantic Slave Trade : Origins and Effects in Europe, Africa and the Americas, Madison, University of Wisconsin Press, 1981.
Les abolitions de l’esclavage. De L.F. Sonthonax à V. Schoelcher, 1793, 1794, 1848, Actes du colloque de 1994, Université Paris VIII, publiés par Marcel Dorigny, Presses universitaires de Vincennes, Editions de l’Unesco, 1995.
PETRE-GRENOUILLEAU Olivier, Abolir l’esclavage, Editions des Presses Universitaires de Rennes, 2008.
SCHMIDT Nelly, Victor Schoelcher, Editions Fayard, Paris, 1994.
SCHMIDT Nelly, L’abolition de l’esclavage, Cinq siècles de combats, XVIe – XXe siècle, Editions Fayard, 2005.
VERGES Françoise, L'Homme prédateur, ce que nous enseigne l'esclavage sur notre temps, Paris, Albin Michel, 2011
VERGES Françoise, Abolir l’esclavage. Une utopie coloniale. Les ambiguïtés d’une politique humanitaire, Editions Albin Michel, Paris, 2001
VERGES Françoise, La Mémoire enchaînée. Questions sur l'esclavage, Paris, Albin Michel, 2006
DORIGNY Marcel et GAINOT Bernard, Atlas des esclavages, Traites, sociétés coloniales, abolitions de l’Antiquité à nos jours, Editions Autrement, 2006.
GIARD Mathilde, L’esclavage de l’Antiquité à nos jours, Castor Poche-Flammarion, 2007.
Le Code noir et autres textes de lois sur l’esclavage, Editions Sépia, 2006.
PETRE-GRENOUILLEAU Olivier, Les traites négrières, La Documentation Française, 2004.
SAUGERA Eric, La traite des Noirs en 30 questions, Geste Editions, 1998.
THELIER Gérard, Le grand livre de l’esclavage : Des résistances et de l’abolition, Orphie, 2010.
BLANCPAIN F., La colonie française de Saint-Domingue, Karthala, 2004.
CAUNA Jacques de, Au temps des îles à sucre, histoire d’une plantation de Saint-Domingue au XVIIIe siècle, Karthala, 1987.
COHEN William.B., Français et Africains – Les Noirs dans le regard des Blancs, 1530-1880, Gallimard, 1981.
COLLECTIF, Les Anneaux de la Mémoire, Catalogue de l’exposition, Nantes, décembre 1992-mai 1994.
DAGET Serge, De la traite à l’esclavage, du XVe au XVIIIe siècle, actes du colloque de Nantes, 1985, Centre d’étude du monde atlantique, Nantes, Société française d’histoire d’outre-mer, 2 vol., Paris, 1988.
DAGET Serge, Répertoire des expéditions négrières françaises à la traite illégale, 1814-1850, Centre de recherche sur l’histoire du monde atlantique, Nantes, 1988.
FILLIOT J.-M., La traite des esclaves vers les Mascareignes au XVIIIe siècle, ORSTOM, 1974.
FUMA S., L’esclavagisme à la Réunion, 1794-1848, L’Harmattan, 1992.
GASTON-MARTIN, Nantes au XVIIIe siècle – L’ère des négriers, réédition Karthala, 1993.
GLISSANT ÉDOUARD, Mémoires des ésclavages, Hors série Connaissance, Gallimard, 2007
GLISSANT ÉDOUARD, Le Discours antillais, Paris, Editions du Seuil, 1981
GLISSANT ÉDOUARD, Poétique de la Relation, Paris, Gallimard, 1990
GUILLET Bertrand, La Marie-Séraphique navire négrier, Editions Memo
Guide des sources de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions, La documentation françaises, 2007.
HURBON L., L’insurrection des esclaves de Saint-Domingue (22 – 23 août 1791), Karthala, 2000.
MBEMBE Achille, Critique de la raison nègre, Paris, Éditions La Découverte, 2013
MBEMBE Achille, Sortir de la grande nuit : Essai sur l'Afrique décolonisée, Paris, Éditions La DécouvertE, 2010,
MEILLASSOUX Claude, L’esclavage en Afrique précoloniale, Editions F. Maspero, Paris, 1975.
METTAS J., Répertoire des expéditions négrières françaises au XVIIIe siècle, Société Française d’histoire d’outre-mer, 1978.
MEYER Jean, L’armement nantais dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, École Pratique des Hautes Études, SEVPEN, 1969.
MOULIER BOUTANG Yann, De l’esclavage au salariat. Economie historique du salariat bridé, Paris, Presses Universitaires de France, 1998.
PETRE-GRENOUILLEAU Olivier, Les traites négrières, Editions Gallimard, 2004.
QUENUM Alphonse, Les Eglises chrétiennes et la traite atlantique du XVe au XIXe siècle, Paris, Editions Karthala, 1993.
REGENT Frédéric, La France et ses esclaves, de la colonisation aux abolitions (1620-1848), Editions Grasset et Fasquelle, 2007.
SALA-MOLINS Louis, Le code noir ou le calvaire de Canaan, PUF, 1987.
VERGES Françoise, La mémoire enchaînée : Questions sur l’esclavage, Hachette Littératures, 2008.
CRAFTS Hannah, Autobiographie d’une esclave, Payot, 2007
DOUGLASS Frederick, Mémoire d’un esclave, Lux Canada, 2007.
EQUIANO Olaudah, Ma véridique histoire : Africain, esclave en Amérique, homme libre, Marcure de France, 2008.
PRINCE Mary, The History of Mary Prince, A West Indian Slave Narrative, Dover Publications, 2004.
DAGET Serge, La traite des Noirs. Bastilles négrières et velléités abolitionnistes, Editions Ouest-France Université, 1990.
DAGET Serge, La répression de la traite des Noirs au XIXe siècle. L’action des croisières françaises sur les côtes occidentales de l’Afrique (1817-1850),Paris, Editions Karthala,1997.
DORIGNY Marcel et GAINOT Bernard, La Société des Amis des noirs, 1788-1799. Contribution à l’histoire de l’abolition de l’esclavage, Paris, Editions de l’Unesco, 1998.
ELTIS David et WALVIN James, The Abolition of the Atlantic Slave Trade : Origins and Effects in Europe, Africa and the Americas, Madison, University of Wisconsin Press, 1981.
Les abolitions de l’esclavage. De L.F. Sonthonax à V. Schoelcher, 1793, 1794, 1848, Actes du colloque de 1994, Université Paris VIII, publiés par Marcel Dorigny, Presses universitaires de Vincennes, Editions de l’Unesco, 1995.
PETRE-GRENOUILLEAU Olivier, Abolir l’esclavage, Editions des Presses Universitaires de Rennes, 2008.
SCHMIDT Nelly, Victor Schoelcher, Editions Fayard, Paris, 1994.
SCHMIDT Nelly, L’abolition de l’esclavage, Cinq siècles de combats, XVIe – XXe siècle, Editions Fayard, 2005.
VERGES Françoise, L'Homme prédateur, ce que nous enseigne l'esclavage sur notre temps, Paris, Albin Michel, 2011
VERGES Françoise, Abolir l’esclavage. Une utopie coloniale. Les ambiguïtés d’une politique humanitaire, Editions Albin Michel, Paris, 2001
VERGES Françoise, La Mémoire enchaînée. Questions sur l'esclavage, Paris, Albin Michel, 2006